par Guillaume Guidoni

Corse-Economie

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Edito
Nette hausse des bénéficiaires des minima sociaux. Une conséquence de la dégradation du marché du travail depuis plus d’un an.
La population corse vieillit et va vieillir vite. Une situation qui fait peser des risques importants sur la croissance.
Au regard de l’évolution de nos indicateurs de demande touristique, l’inquiétude se renforce concernant la saison en Corse.
Le nombre de chômeurs en Corse continue de progresser en avril 2010 mais sur un rythme plus modéré. Le taux de chômage semble s’être désormais stabilisé.
Une dépense totale estimée en nette hausse par rapport à 2008
Nous avions évoqué le manque d’informations sur le niveau de dépenses touristiques. Voyons les dépenses par touriste, à la fois en hébergement et hors hébergement...
Après la stagnation, une reprise lente s’amorce pour les mises en chantier. Une bonne nouvelle à court terme pour la croissance en Corse.
Le manque de formation (au sens de diplôme) est une réalité connue dans l’île. Ceci se traduit par une proportion d’actif n’ayant aucun diplôme y compris CAP et BEP nettement plus importante que sur le Continent.
Encore un très bon résultat du côté des permis de construire. Toutefois, les mises en chantier restent atones.
Les heures supplémentaires effectuées en Corse par les salariés du privé sont toujours en progression début 2010. Un signal positif pour l’emploi, mais encore trop isolé.
Les nuitées dans l’hôtellerie en Corse enregistrent un net recul début 2010. Si cette partie de l’année est marginale dans la fréquentation, il n’en reste pas moins de que les hôtels corses ont du mal a attirer.
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