par Guillaume Guidoni
Corse-Economie
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Les plaies de la crise économique ne sont pas encore cicatrisées en Corse


Point de vue mensuel publié dans le magazine Corsica, sur les séquelles de la crise financière en Corse.



Les plaies de la crise économique ne sont pas encore cicatrisées en Corse
Retrouvez notre chronique mensuelle dans Corsica sur les séquelles de la crise économique en Corse

Les évolutions du nombre d’allocataires des minima sociaux et du nombre de chômeurs de longue durée en Corse illustrent les profondes traces laissées par la crise économique.

Car, s’il y a bien une reprise de l’activité en 2010 en Corse, cette dernière est lente et génère peu de créations d’emplois. « Dans ces conditions, le taux de chômage ne se réduira pas rapidement. Ceci implique d'une part qu'il sera très difficile d'améliorer la situation de ceux qui sont déjà en difficulté et d'autre part que leur nombre va encore augmenter ».

Bref, une proportion importante de la population en âge de travailler est dans une situation difficile. Laisser autant de personnes en dehors du marché du travail est un gâchis pour l’économie corse (déqualification, baisse de la croissance potentielle, pression à la baisse sur les salaires).

Ceci dans un contexte de taux de pauvreté record en Corse et en augmentation.

Jeudi 6 Mai 2010
Guillaume Guidoni


1.Posté par Fabien le 06/05/2010 19:59
Bonjour,

Vous considérez donc que la crise est terminée ? Cela semble optimiste au vu de la situation générale actuelle.


2.Posté par Guillaume Guidoni le 07/05/2010 17:28
Bonjour,Effectivement, je pense que la crise (au sens de récession économique) est terminée en Corse. L'activité est en phase de reprise. Mais elle reste fragile et les chocs (comme ceux que l'on vit actuellement sur les marchés financiers) peuvent facilement nous renvoyer en arrière. C'est pour cela que je pense que la Corse se trouve entre deux eaux.
Pour reprendre la conclusion de l'article, "les inévitables chocs à venir, par exemple le vieillissement ou l'assainissement des finances publiques, n'en que seront que plus durs à surmonter."