Les ventes au détail dans la grande distribution en Corse se tiennent toujours bien en mai 2010. Les transactions ont progressé de +2,6 % sur un an en mai contre +2,2 % le mois précédent. Le résultat cumulé sur 3 mois (pour lisser) confirme la bonne tenue de la consommation en Corse avec +4,4 % sur un an pour la période de mars-mai contre +4,0 % sur janvier-mars.
Les passages en caisse dans les grandes surfaces corses ont en revanche stagné avec -0,2 % sur un an en mai 2010. Toutefois au vu des résultats par micro-régions (recul sur les zones d’Ajaccio et Bastia), ceci semble plus à relier à un mouvement interne qu’à un résultat terne du côté touristique au début du printemps en Corse.
Les passages en caisse dans les grandes surfaces corses ont en revanche stagné avec -0,2 % sur un an en mai 2010. Toutefois au vu des résultats par micro-régions (recul sur les zones d’Ajaccio et Bastia), ceci semble plus à relier à un mouvement interne qu’à un résultat terne du côté touristique au début du printemps en Corse.
Ces données continuent de plaider pour une reprise de la consommation des ménages en 2010 en Corse. Après une année 2009 difficile (il suffit de regarder le graphique ci-dessus), le principal contributeur au PIB de l’économie corse qu’est la consommation (dépenses des résidants + touristes : environ 80 % du PIB) est bien orienté.
Toutefois, comme les fondamentaux restent dégradés du côté des ménages (surtout sur le marché du travail), toute la question est maintenant de savoir la « durabilité » d’un tel mouvement. Un rythme autour de +4 % paraît trop fort si l’on ne compte que sur la demande interne. Mais, en regardant notre indicateur de demande touristique pour la Corse la possibilité d’une demande externe conséquente est aussi douteuse. Dans ces conditions, on peut s’attendre raisonnablement à voir la consommation ralentir cet été.
Remarques :
Nous tenons ici à remercier les responsables de la collecte des données sur l’activité dans la grande distribution de nous permettre de reprendre ces données sur les ventes au détail et le nombre de passage en caisse effectué dans ce secteur en Corse. Il s’agit ici d’une percée majeure dans le suivi conjoncturel de l’économie corse (rien de quantitatif sur la consommation jusqu’alors).
Cette source couvre un peu plus de 80 % de l’ensemble de l’activité des grandes et moyennes surfaces de l’île. L’ensemble de la consommation au détail n’est pas couverte (commerce hors GMS). Bien évidemment la consommation de services (téléphonie, santé, logement) n’est pas couverte non plus.
Toutefois, compte tenu de l’importance des GMS dans les ventes au détail des ménages au niveau national (un peu plus du tiers du total), il n’est pas absurde de considérer que l’évolution des ventes via ce canal de distribution donne le ton de la consommation des ménages corses (comme c’est le cas au niveau national). Cet élément serait à compléter avec des données issues de magasins ainsi que des stations services pour arriver à une vision complète des ventes au détail.
Toutefois, comme les fondamentaux restent dégradés du côté des ménages (surtout sur le marché du travail), toute la question est maintenant de savoir la « durabilité » d’un tel mouvement. Un rythme autour de +4 % paraît trop fort si l’on ne compte que sur la demande interne. Mais, en regardant notre indicateur de demande touristique pour la Corse la possibilité d’une demande externe conséquente est aussi douteuse. Dans ces conditions, on peut s’attendre raisonnablement à voir la consommation ralentir cet été.
Remarques :
Nous tenons ici à remercier les responsables de la collecte des données sur l’activité dans la grande distribution de nous permettre de reprendre ces données sur les ventes au détail et le nombre de passage en caisse effectué dans ce secteur en Corse. Il s’agit ici d’une percée majeure dans le suivi conjoncturel de l’économie corse (rien de quantitatif sur la consommation jusqu’alors).
Cette source couvre un peu plus de 80 % de l’ensemble de l’activité des grandes et moyennes surfaces de l’île. L’ensemble de la consommation au détail n’est pas couverte (commerce hors GMS). Bien évidemment la consommation de services (téléphonie, santé, logement) n’est pas couverte non plus.
Toutefois, compte tenu de l’importance des GMS dans les ventes au détail des ménages au niveau national (un peu plus du tiers du total), il n’est pas absurde de considérer que l’évolution des ventes via ce canal de distribution donne le ton de la consommation des ménages corses (comme c’est le cas au niveau national). Cet élément serait à compléter avec des données issues de magasins ainsi que des stations services pour arriver à une vision complète des ventes au détail.
