Le marché s’est fortement contracté en 2009, à la fois dans l’ancien et le neuf
Le marché immobilier ancien+neuf a reculé de 15,7 % en 2009. Les transactions en valeur ont baissé pour la deuxième année consécutive, après -6,5 % en 2008. Comme l’illustre le graphique ci-contre, le recul s’est accentué progressivement au cours de 2009. Sur les derniers points, le marché ne donne d’ailleurs aucun signe probant d’un infléchissement de tendance.
Le marché immobilier ancien+neuf a reculé de 15,7 % en 2009. Les transactions en valeur ont baissé pour la deuxième année consécutive, après -6,5 % en 2008. Comme l’illustre le graphique ci-contre, le recul s’est accentué progressivement au cours de 2009. Sur les derniers points, le marché ne donne d’ailleurs aucun signe probant d’un infléchissement de tendance.
On n’a enregistré dans l’ancien que 597 millions d’euros de transactions sur 2009, soit une baisse de 16,8 % par rapport à 2008 (-6,4 % cette année là). Depuis le pic d’avril 2008, le marché a perdu plus de 24 % de sa valeur. Dans le neuf, le cruel automne, a fait plonger le marché. Au final, les transactions baissent de 12,8 % en 2009, après -6,7 % en 2008. Le recul par rapport au pic est aussi sévère que dans l’ancien (-20 %).
Divergence entre nord et sud
Dans le neuf, 2009 a été plus sévère pour le nord (-19,2 % en 2009, après -8,2 % en 2008), le sud n’enregistrant comparativement qu’une baisse limitée (-7,8 % après -5,5 %). L’inverse est visible dans le secteur de l’ancien, même si l’écart est plus faible entre Haute-Corse (-14,5 % en 2009, après -4,9 % en 2008) et Corse-du-Sud (-18,4 % après -7,5 %).
Quelques remarques pour mieux comprendre
Les données sur les droits de mutations ici, reprennent les montants des transactions enregistrées par les services fiscaux. Il s’agit de données en valeur, qui ne permettent pas de connaître le nombre de transactions et le prix moyen auquel elles sont faites. On n’a que le produit des deux. Toutefois, ces données donnent la dynamique à l’œuvre sur le marché.
Du côté du neuf, on utilise l’assiette des droits d’hypothèques. Ces droits sont perçus à l’achat d’un bien neuf et uniquement lorsque le prêt effectué pour l’achat est garanti avec une hypothèque. Ceci ne couvre pas l’ensemble des transactions immobilières dans le neuf. En effet, une partie des prêts est cautionnée d’une autre façon (caution fonctionnaire, caution personnelle). Les droits d’hypothèques ont une évolution proche de celles des mises en chantier. Il faut juste garder à l’esprit qu’une partie des transactions (que l’on peut estimer inférieur à 20 %) est oubliée par cet indicateur.
Pour l’ancien, on utilise l’assiette « autres droits » reflétant les transactions de biens anciens.
Divergence entre nord et sud
Dans le neuf, 2009 a été plus sévère pour le nord (-19,2 % en 2009, après -8,2 % en 2008), le sud n’enregistrant comparativement qu’une baisse limitée (-7,8 % après -5,5 %). L’inverse est visible dans le secteur de l’ancien, même si l’écart est plus faible entre Haute-Corse (-14,5 % en 2009, après -4,9 % en 2008) et Corse-du-Sud (-18,4 % après -7,5 %).
Quelques remarques pour mieux comprendre
Les données sur les droits de mutations ici, reprennent les montants des transactions enregistrées par les services fiscaux. Il s’agit de données en valeur, qui ne permettent pas de connaître le nombre de transactions et le prix moyen auquel elles sont faites. On n’a que le produit des deux. Toutefois, ces données donnent la dynamique à l’œuvre sur le marché.
Du côté du neuf, on utilise l’assiette des droits d’hypothèques. Ces droits sont perçus à l’achat d’un bien neuf et uniquement lorsque le prêt effectué pour l’achat est garanti avec une hypothèque. Ceci ne couvre pas l’ensemble des transactions immobilières dans le neuf. En effet, une partie des prêts est cautionnée d’une autre façon (caution fonctionnaire, caution personnelle). Les droits d’hypothèques ont une évolution proche de celles des mises en chantier. Il faut juste garder à l’esprit qu’une partie des transactions (que l’on peut estimer inférieur à 20 %) est oubliée par cet indicateur.
Pour l’ancien, on utilise l’assiette « autres droits » reflétant les transactions de biens anciens.