les ventes de promoteurs dans le neuf se reprennent au 3e trimestre
Durant les mois de juillet à septembre, les ventes de logements neufs, aussi bien les maisons que les appartements ont confirmé que l’arrêt cardiaque de fin 2008-début 2009 est digéré. Ainsi, on a compté 458 réservations pour des appartements et 133 pour des maisons, contre seulement 162 et 77 au premier trimestre.
Comme le montre le graphique ci-dessus, les ventes – plus particulièrement pour les appartements – de janvier à septembre ont même connu des résultats record, avec 1 108 réservations en 2009, contre 901 en 2008 et 1 005 en 2007. En fait, le fort rebond de l’activité à partir d’avril a fait mieux qu’effacer la perte d’activité du début de l’année.
Durant les mois de juillet à septembre, les ventes de logements neufs, aussi bien les maisons que les appartements ont confirmé que l’arrêt cardiaque de fin 2008-début 2009 est digéré. Ainsi, on a compté 458 réservations pour des appartements et 133 pour des maisons, contre seulement 162 et 77 au premier trimestre.
Comme le montre le graphique ci-dessus, les ventes – plus particulièrement pour les appartements – de janvier à septembre ont même connu des résultats record, avec 1 108 réservations en 2009, contre 901 en 2008 et 1 005 en 2007. En fait, le fort rebond de l’activité à partir d’avril a fait mieux qu’effacer la perte d’activité du début de l’année.
Les prix restent stables dans le neuf, autour de 3000 €/m²
Du côté des prix, on a une relative stabilité depuis maintenant fin 2007. Ainsi, le prix moyen d’un appartement était sur la période d’avril à septembre de 3 024 €/m² dans l’île, soit quasi-stagnation par rapport à la même période de 2008, avec +0,5 % seulement (-0,5 % sur janvier-juin). On n’a donc pas eu de rebonds des prix malgré le bon niveau de transactions.
Par rapport à la moyenne nationale, les prix en Corse sont plus élevés, avec pour le collectif, un prix moyen de 2 799 €/m² (inférieur de 7 % à celui de la Corse). De plus, la crise a eu un impact très sensible sur le prix moyen national (cf. graphique). Ainsi, entre 2005 et 2009, les prix ont progressé de 51 % en Corse, mais ont baissé de 16 % au niveau national. Cette différence s’explique par un marché beaucoup plus affecté sur la Continent, avec un effondrement des réservations qui a obligé les promoteurs à être « agressifs » sur les prix (en plus des ventes à prix cassés aux bailleurs sociaux).
Du côté des prix, on a une relative stabilité depuis maintenant fin 2007. Ainsi, le prix moyen d’un appartement était sur la période d’avril à septembre de 3 024 €/m² dans l’île, soit quasi-stagnation par rapport à la même période de 2008, avec +0,5 % seulement (-0,5 % sur janvier-juin). On n’a donc pas eu de rebonds des prix malgré le bon niveau de transactions.
Par rapport à la moyenne nationale, les prix en Corse sont plus élevés, avec pour le collectif, un prix moyen de 2 799 €/m² (inférieur de 7 % à celui de la Corse). De plus, la crise a eu un impact très sensible sur le prix moyen national (cf. graphique). Ainsi, entre 2005 et 2009, les prix ont progressé de 51 % en Corse, mais ont baissé de 16 % au niveau national. Cette différence s’explique par un marché beaucoup plus affecté sur la Continent, avec un effondrement des réservations qui a obligé les promoteurs à être « agressifs » sur les prix (en plus des ventes à prix cassés aux bailleurs sociaux).
Les stocks sont actuellement au plus haut
Du côté de l’encours de logements invendus, les stocks restent sur un niveau historiquement élevé (inédit depuis 1986 en regardant les séries annuelles). A la fin septembre, on comptait 1 020 logements en attentes, soit une hausse de 19 % sur un an. Ceci est un facteur de fragilisation pour l’évolution du marché. En effet, ce niveau élevé de stock montre que la demande, bien que forte, reste insuffisante pour absorber les logements qui arrivent chaque trimestre sur le marché.
En conclusion, ces résultats soulignent une activité toujours très dynamique pour l’immobilier neuf en Corse. La promotion immobilière s’en sort bien dans la crise actuelle, ce qui n’est pas le cas de la construction de logements dans son ensemble.
Comme ces chiffres ne concernent qu’un segment du marché (en plus il s’agit de réservation), il faut garder en tête que le niveau de transactions total reste déprimé. Selon nous, les deux principaux points à interpréter sont le niveau des stocks et des prix ces deux points vont plutôt dans le sens d’une fragilité persistante.
Du côté de l’encours de logements invendus, les stocks restent sur un niveau historiquement élevé (inédit depuis 1986 en regardant les séries annuelles). A la fin septembre, on comptait 1 020 logements en attentes, soit une hausse de 19 % sur un an. Ceci est un facteur de fragilisation pour l’évolution du marché. En effet, ce niveau élevé de stock montre que la demande, bien que forte, reste insuffisante pour absorber les logements qui arrivent chaque trimestre sur le marché.
En conclusion, ces résultats soulignent une activité toujours très dynamique pour l’immobilier neuf en Corse. La promotion immobilière s’en sort bien dans la crise actuelle, ce qui n’est pas le cas de la construction de logements dans son ensemble.
Comme ces chiffres ne concernent qu’un segment du marché (en plus il s’agit de réservation), il faut garder en tête que le niveau de transactions total reste déprimé. Selon nous, les deux principaux points à interpréter sont le niveau des stocks et des prix ces deux points vont plutôt dans le sens d’une fragilité persistante.