Les résidences secondaires pèsent 35 % des logements
Les données du dernier recensement de la population (2006) montrent que les résidences secondaires représentent 34,8 % du total des logements, soit 69 909 résidences sur 200 796. Le reste est constitué de résidences principales (61,4 %, soit 123 290) et de logements vacants (3,8 %).
Depuis le recensement de 1968, la modification des structures des logements est très marquée. En effet, le poids des résidences secondaires a très rapidement décollé à partir des années 60, le pourcentage passant de 8,6 % du total en 1968 à 13,3 % en 75, puis à 32,8 % en 1982. Ensuite, il y a eu une stabilisation du poids des résidences secondaires des années 80 à aujourd’hui. Si l’on prend comme référence le début des années 80, le parc de résidences secondaires a augmenté de 59 % (26 000 unités de plus) et celui de résidences principales de 52 %.
Les données du dernier recensement de la population (2006) montrent que les résidences secondaires représentent 34,8 % du total des logements, soit 69 909 résidences sur 200 796. Le reste est constitué de résidences principales (61,4 %, soit 123 290) et de logements vacants (3,8 %).
Depuis le recensement de 1968, la modification des structures des logements est très marquée. En effet, le poids des résidences secondaires a très rapidement décollé à partir des années 60, le pourcentage passant de 8,6 % du total en 1968 à 13,3 % en 75, puis à 32,8 % en 1982. Ensuite, il y a eu une stabilisation du poids des résidences secondaires des années 80 à aujourd’hui. Si l’on prend comme référence le début des années 80, le parc de résidences secondaires a augmenté de 59 % (26 000 unités de plus) et celui de résidences principales de 52 %.
Un poids largement supérieur à la moyenne nationale
Au niveau national, la part des résidences secondaires est nettement plus faible. En effet, le parc n’est constitué que de 9,9 % de ce type de logement, contre 83,9 % pour les résidences principales et 6,3 % pour les logements vacants. Même pour les régions les plus touristiques, l’écart avec la Corse est important : Paca, 17,4 % de résidences secondaires, Bretagne 13,7 %, Languedoc-Roussillon 22,3 %. De plus, partout on note que les logements vacants sont stables autour de 6 % du parc.
l’importance des résidences secondaires et la faible part de vacances confirment une situation tendue pour l’accès au logement des résidents
L’importance sur le marché immobilier des acheteurs de résidences secondaires est confirmée par les données précédentes. Depuis 1982, le nombre total de nouveaux logements recensés est de 66 800. 40 % de ce total a alimenté la progression des résidences secondaires. Ceci pose problème car la population locale augmentant rapidement, il faut pouvoir loger les nouveaux venus. Cette tension sur le marché du logement est illustrée par le faible taux de vacances. De même, en ne considérant que le parc de logements sociaux, la Corse se distingue aussi par le taux de vacances le plus bas (1 % en 2007, contre 2,3 % au niveau national) et une mobilité faible (6 %** ; moyenne nationale : 9,6 %).
Au niveau national, la part des résidences secondaires est nettement plus faible. En effet, le parc n’est constitué que de 9,9 % de ce type de logement, contre 83,9 % pour les résidences principales et 6,3 % pour les logements vacants. Même pour les régions les plus touristiques, l’écart avec la Corse est important : Paca, 17,4 % de résidences secondaires, Bretagne 13,7 %, Languedoc-Roussillon 22,3 %. De plus, partout on note que les logements vacants sont stables autour de 6 % du parc.
l’importance des résidences secondaires et la faible part de vacances confirment une situation tendue pour l’accès au logement des résidents
L’importance sur le marché immobilier des acheteurs de résidences secondaires est confirmée par les données précédentes. Depuis 1982, le nombre total de nouveaux logements recensés est de 66 800. 40 % de ce total a alimenté la progression des résidences secondaires. Ceci pose problème car la population locale augmentant rapidement, il faut pouvoir loger les nouveaux venus. Cette tension sur le marché du logement est illustrée par le faible taux de vacances. De même, en ne considérant que le parc de logements sociaux, la Corse se distingue aussi par le taux de vacances le plus bas (1 % en 2007, contre 2,3 % au niveau national) et une mobilité faible (6 %** ; moyenne nationale : 9,6 %).
Une tension forte depuis 30 ans mais des prix qui ne décollent que depuis 2002
Le marché du logement en Corse est tendu. Il met les résidents en concurrence forte entre eux (location ou achat) ainsi qu’avec des acheteurs de résidences secondaires (qui peuvent d’ailleurs aussi être des ménages locaux). Ceci a favorisé la nette hausse des prix observés entre 2002 et 2008. Toutefois, il faut remarquer que cette situation existe depuis près de 30 ans. Or, durant les années 90, les prix immobiliers sont restés très sages dans l’île. Ainsi, comme nous l’avons déjà évoqué, il ne semble pas que cela suffise à rendre impossible des baisses de prix pour l’immobilier dans l’île.
** Part des emménagements dans le parc des logements loués depuis plus de 1 an (hors premiers emménagements)
Le marché du logement en Corse est tendu. Il met les résidents en concurrence forte entre eux (location ou achat) ainsi qu’avec des acheteurs de résidences secondaires (qui peuvent d’ailleurs aussi être des ménages locaux). Ceci a favorisé la nette hausse des prix observés entre 2002 et 2008. Toutefois, il faut remarquer que cette situation existe depuis près de 30 ans. Or, durant les années 90, les prix immobiliers sont restés très sages dans l’île. Ainsi, comme nous l’avons déjà évoqué, il ne semble pas que cela suffise à rendre impossible des baisses de prix pour l’immobilier dans l’île.
** Part des emménagements dans le parc des logements loués depuis plus de 1 an (hors premiers emménagements)