La hausse du nombre de chômeurs enregistre un score historique
Ainsi, Selon la Dares, en octobre 2009, on a compté :
• 13 650 chômeurs (cat. ABC), soit une hausse de 14,2 % sur un an, contre +14,5 % en septembre. Ceci représente 1 700 chômeurs de plus par rapport à octobre 2008. il s’agit du 13e mois consécutif d’augmentation du nombre de chômeurs en variation annuelle ;
• 2 630 chômeurs de longue durée (+ de 1 an), soit une hausse de 20,6 % sur un an. Il s’agit d’un bond par rapport à septembre dernier, où la hausse n’était que de 15,6 % sur un an ;
• 2 580 chômeurs de - de 25 ans, soit une hausse de 19,4 % après +19,8 %.
Il n’y a pas eu pour le total, d’accélération marquée dans la hausse du chômage. Toutefois, il ne faut pas oublier que l’on reste sur une tendance à la hausse très nette. De plus, les situations très dégradées pour les catégories « jeunes » et « longue durée » illustrent que le marché du travail est toujours très dur. La concurrence entre demandeurs fait que ces deux catégories, qui ne sont pas – désolé pour cette malheureuse analogie – des « premiers choix » pour les employeurs, sont mises en marge du marché du travail. Plus spécifiquement, l’augmentation du chômage de longue durée est particulièrement dommageable, car plus difficile à inverser et génératrice de pauvreté.
Ainsi, Selon la Dares, en octobre 2009, on a compté :
• 13 650 chômeurs (cat. ABC), soit une hausse de 14,2 % sur un an, contre +14,5 % en septembre. Ceci représente 1 700 chômeurs de plus par rapport à octobre 2008. il s’agit du 13e mois consécutif d’augmentation du nombre de chômeurs en variation annuelle ;
• 2 630 chômeurs de longue durée (+ de 1 an), soit une hausse de 20,6 % sur un an. Il s’agit d’un bond par rapport à septembre dernier, où la hausse n’était que de 15,6 % sur un an ;
• 2 580 chômeurs de - de 25 ans, soit une hausse de 19,4 % après +19,8 %.
Il n’y a pas eu pour le total, d’accélération marquée dans la hausse du chômage. Toutefois, il ne faut pas oublier que l’on reste sur une tendance à la hausse très nette. De plus, les situations très dégradées pour les catégories « jeunes » et « longue durée » illustrent que le marché du travail est toujours très dur. La concurrence entre demandeurs fait que ces deux catégories, qui ne sont pas – désolé pour cette malheureuse analogie – des « premiers choix » pour les employeurs, sont mises en marge du marché du travail. Plus spécifiquement, l’augmentation du chômage de longue durée est particulièrement dommageable, car plus difficile à inverser et génératrice de pauvreté.
Rechute pour les offres d’emplois
Les offres d’emplois ont surpris par leur bonne tenue. Après avoir reculé de 7,3 % pour le total (cumul sur 6 mois) et de 6,8 % pour les offres durables, la baisse revient respectivement à -4,7 % pour le total et, surtout, les offres durables ont été en hausse, +1,2 % sur un an. Ceci constitue une surprise, car on n’attendait pas si tôt un retour dans le vert pour cet indicateur. Ceci met fin à 11 mois de baisse continue pour ce type d’offre d’emploi. Toutefois, comme l’illustre le graphique, normalement les offres d’emploi totales précèdent dans leur tendance les offres durables. Pour être clair, tant que les offres d’emplois totales ne seront pas aussi revenues pendant plusieurs mois en variation positive, on ne pourra crier victoire.
Les offres d’emplois ont surpris par leur bonne tenue. Après avoir reculé de 7,3 % pour le total (cumul sur 6 mois) et de 6,8 % pour les offres durables, la baisse revient respectivement à -4,7 % pour le total et, surtout, les offres durables ont été en hausse, +1,2 % sur un an. Ceci constitue une surprise, car on n’attendait pas si tôt un retour dans le vert pour cet indicateur. Ceci met fin à 11 mois de baisse continue pour ce type d’offre d’emploi. Toutefois, comme l’illustre le graphique, normalement les offres d’emploi totales précèdent dans leur tendance les offres durables. Pour être clair, tant que les offres d’emplois totales ne seront pas aussi revenues pendant plusieurs mois en variation positive, on ne pourra crier victoire.
Grosse divergence entre nord et sud
Au niveau des départements, tandis que la Haute-Corse se distingue par un coup de frein sensible dans la hausse du chômage (+11,4 en octobre contre +13,7 % en septembre) et par une franche amélioration du côté des offres d’emplois (-0,2 % seulement en octobre contre -4,2 % précédemment), la situation est inversée en Corse-du-Sud, où le chômage accélère (+17,4 % contre +15,4 ) et les offres d’emplois stagnent (-9,7 % contre -10,1 %). On retrouve cette situation au niveau des bassins d’emplois. A Ajaccio l’emploi salarié dans le privé est en recul au 1er et 2e trimestre de cette année, tandis que sur Bastia on est toujours en hausse.
En perspective
Les données d’octobre ne sont pas de nature à remettre en cause notre jugement sur la trajectoire du chômage en Corse. Le taux de chômage pourrait atteindre 9 % fin 2009 (8,3 % au 2e trimestre). La tendance actuelle ne devrait pas s’infléchir significativement avant le printemps 2010.
NB : du fait de la forte saisonnalité du marché du travail en Corse, pour bien apprécier la tendance, il faut regarder les données en variation sur un an. Les variations mensuelles ne sont pas pertinentes.
Les données dans les graphiques et les commentaires font références aux catégories ABC et les pourcentages représentent l’évolution par rapport à la même période de l’année 2008. Cette définition est préférée à celle de la catégorie A (à la recherche d’emploi sans activité réduite) car elle permet de mesurer les chômeurs effectivement en concurrence sur le marché du travail (personne astreint à la recherche active d’emploi).
Au niveau des départements, tandis que la Haute-Corse se distingue par un coup de frein sensible dans la hausse du chômage (+11,4 en octobre contre +13,7 % en septembre) et par une franche amélioration du côté des offres d’emplois (-0,2 % seulement en octobre contre -4,2 % précédemment), la situation est inversée en Corse-du-Sud, où le chômage accélère (+17,4 % contre +15,4 ) et les offres d’emplois stagnent (-9,7 % contre -10,1 %). On retrouve cette situation au niveau des bassins d’emplois. A Ajaccio l’emploi salarié dans le privé est en recul au 1er et 2e trimestre de cette année, tandis que sur Bastia on est toujours en hausse.
En perspective
Les données d’octobre ne sont pas de nature à remettre en cause notre jugement sur la trajectoire du chômage en Corse. Le taux de chômage pourrait atteindre 9 % fin 2009 (8,3 % au 2e trimestre). La tendance actuelle ne devrait pas s’infléchir significativement avant le printemps 2010.
NB : du fait de la forte saisonnalité du marché du travail en Corse, pour bien apprécier la tendance, il faut regarder les données en variation sur un an. Les variations mensuelles ne sont pas pertinentes.
Les données dans les graphiques et les commentaires font références aux catégories ABC et les pourcentages représentent l’évolution par rapport à la même période de l’année 2008. Cette définition est préférée à celle de la catégorie A (à la recherche d’emploi sans activité réduite) car elle permet de mesurer les chômeurs effectivement en concurrence sur le marché du travail (personne astreint à la recherche active d’emploi).