Les statistiques de la Banque de France sur le crédit montre qu’en Corse, la croissance du crédit total reste conséquente début 2011 (+10,9 % sur un an en mars). Cette croissance est avant tout portée par les crédits logements (+12,5 %) et par les crédits investissement (+13,7 %). Ceci montre que les ménages et les entreprises continuent de s’endetter pour investir, que ce soit dans la pierre ou dans des projets d’entreprises.
Chose plus intéressante, les découverts bancaires se réduisent fortement sur le début de l’année. L’encours de crédit reste certes important (97,6 millions €) mais en variation l’évolution est très négative (-8,1 % sur un an). Ce repli s’est amorcé en 2010 (-0,8 % sur l’année). Cet agrégat de crédit est un bon indicateur du stress financier auxquels sont confrontés ménages et entreprises. En 2008 et 2000, ce poste avait progressé de 14,2 % et de 2,8 % respectivement.
La réduction sur les derniers trimestres permet de redescendre à un niveau proche de celui existant fin 2007, soit avant que les premiers signes de crise économique commencent à se matérialiser dans l’île.
Le flux de crédit conséquent est depuis 3 ans un élément central de la relative résistance de l’économie corse (relative car le marché du travail est quand même durement touché). La Banque de France n’indique pas une croissance notable des cas de surendettement des ménages et des entreprises. A noter que sur la Corse, on ne dispose pas de données concernant l’activité des entreprises de rachat de crédit, ce qui permettrait de mieux mesurer les problèmes effectifs des ménages.
Cette croissance conséquente du crédit, nous l’avons déjà dit, ne laisse pas craindre le surendettement à cours terme. En revanche, sur moyen et long terme, il faut apporter un bémol à la situation actuelle. Le recours au crédit a été facilité par le bas niveau des taux d’intérêt. Les taux d’intérêt à court terme (BCE) et à long terme (taux d’Etat français), prennent désormais le chemin de la hausse. Il sera donc plus coûteux de recourir à la dette. De plus, une telle croissance du crédit ne doit pas s’installer durablement. Il va falloir progressivement calmer le flux de crédit, sinon l’excès de crédit menacera l’économie corse.
Chose plus intéressante, les découverts bancaires se réduisent fortement sur le début de l’année. L’encours de crédit reste certes important (97,6 millions €) mais en variation l’évolution est très négative (-8,1 % sur un an). Ce repli s’est amorcé en 2010 (-0,8 % sur l’année). Cet agrégat de crédit est un bon indicateur du stress financier auxquels sont confrontés ménages et entreprises. En 2008 et 2000, ce poste avait progressé de 14,2 % et de 2,8 % respectivement.
La réduction sur les derniers trimestres permet de redescendre à un niveau proche de celui existant fin 2007, soit avant que les premiers signes de crise économique commencent à se matérialiser dans l’île.
Le flux de crédit conséquent est depuis 3 ans un élément central de la relative résistance de l’économie corse (relative car le marché du travail est quand même durement touché). La Banque de France n’indique pas une croissance notable des cas de surendettement des ménages et des entreprises. A noter que sur la Corse, on ne dispose pas de données concernant l’activité des entreprises de rachat de crédit, ce qui permettrait de mieux mesurer les problèmes effectifs des ménages.
Cette croissance conséquente du crédit, nous l’avons déjà dit, ne laisse pas craindre le surendettement à cours terme. En revanche, sur moyen et long terme, il faut apporter un bémol à la situation actuelle. Le recours au crédit a été facilité par le bas niveau des taux d’intérêt. Les taux d’intérêt à court terme (BCE) et à long terme (taux d’Etat français), prennent désormais le chemin de la hausse. Il sera donc plus coûteux de recourir à la dette. De plus, une telle croissance du crédit ne doit pas s’installer durablement. Il va falloir progressivement calmer le flux de crédit, sinon l’excès de crédit menacera l’économie corse.