Encore un point qui illustre la solidité des entreprises corses
Sur la période de janvier à août, la Corse a compté 191 ouvertures de procédures relatives à des défaillances, contre 174 en sur la même période de 2008, soit une hausse de 9,8 %. Toutefois vu le nombre de procédures, le pourcentage a peu d’intérêt, car cela ne fait que 17 défaillances de plus. En données cumulées sur 12 mois (cf. graphique ci-dessus), après avoir été très soutenue en 2008 (+40 % sur un an au mois de juillet 2008), puis s’être modéré début 2009, le total pour l’île n’est plus en hausse que de 5 %. Le ralentissement est très sensible depuis le mois d’avril.
Au niveau national, la hausse est supérieure à 15 % sur la période janvier-août. De plus, sur le Continent la vague de défaut grossit sans arrêt depuis la fin 2008, sur un rythme allant crescendo au fil des mois. Rien de tout ça en Corse, où les défaillances se sont rapidement stabilisées. Il faut toutefois souligner que le nombre total reste élevé, supérieur de moitié à ce que l’on observait entre 2001 et 2007.
En tout cas, les résultats Insee montrent finalement que la situation est moins dégradée que ce que l’on pouvait craindre au l’automne dernier. Nous soulignions alors que la fin du printemps aurait été chaude. Il n’en fut rien, et il faut le reconnaître.
Le préjugé courant sur les entreprises corses (sur lesquelles on ne dispose que de peu de données financières) incline souvent à les considérer comme faibles financièrement. Or, cette statistique avec celle relative au crédit sont des preuves de leur solidité et de leur capacité de financement. Les banques jugent les contreparties corses solvables. Il faut toutefois noter que les défaillances sont plus élevées de moitiés par rapport à la période 2001-2007.
Sur la période de janvier à août, la Corse a compté 191 ouvertures de procédures relatives à des défaillances, contre 174 en sur la même période de 2008, soit une hausse de 9,8 %. Toutefois vu le nombre de procédures, le pourcentage a peu d’intérêt, car cela ne fait que 17 défaillances de plus. En données cumulées sur 12 mois (cf. graphique ci-dessus), après avoir été très soutenue en 2008 (+40 % sur un an au mois de juillet 2008), puis s’être modéré début 2009, le total pour l’île n’est plus en hausse que de 5 %. Le ralentissement est très sensible depuis le mois d’avril.
Au niveau national, la hausse est supérieure à 15 % sur la période janvier-août. De plus, sur le Continent la vague de défaut grossit sans arrêt depuis la fin 2008, sur un rythme allant crescendo au fil des mois. Rien de tout ça en Corse, où les défaillances se sont rapidement stabilisées. Il faut toutefois souligner que le nombre total reste élevé, supérieur de moitié à ce que l’on observait entre 2001 et 2007.
En tout cas, les résultats Insee montrent finalement que la situation est moins dégradée que ce que l’on pouvait craindre au l’automne dernier. Nous soulignions alors que la fin du printemps aurait été chaude. Il n’en fut rien, et il faut le reconnaître.
Le préjugé courant sur les entreprises corses (sur lesquelles on ne dispose que de peu de données financières) incline souvent à les considérer comme faibles financièrement. Or, cette statistique avec celle relative au crédit sont des preuves de leur solidité et de leur capacité de financement. Les banques jugent les contreparties corses solvables. Il faut toutefois noter que les défaillances sont plus élevées de moitiés par rapport à la période 2001-2007.
… bien que toujours en nombre élevé
Du côté de la hiérarchie des secteurs les plus touchés il n’y a pas de changement, la construction et l’ensemble commerce/transport/tourisme souffrant le plus. Ces deux activités représentent les deux tiers des problèmes. Depuis maintenant plusieurs mois, les défaillances y sont sur un plateau, sans montrer encore de tendance dans un sens ou dans l’autre. Pour la construction, cette stagnation sur tranche avec une situation nationale bien plus dégradée, les défaillances s’y aggravant au fil de l’année 2009.
Nord qui pleure, sud qui rit
La divergence nord-sud continue de s’agrandir. Toujours sur janvier-août, la Haute-Corse voit ses défaillances progresser de +20 % par rapport à 2008, alors qu’en Corse-du-Sud, la situation est nettement plus calme, avec seulement +2 %.
Du côté de la hiérarchie des secteurs les plus touchés il n’y a pas de changement, la construction et l’ensemble commerce/transport/tourisme souffrant le plus. Ces deux activités représentent les deux tiers des problèmes. Depuis maintenant plusieurs mois, les défaillances y sont sur un plateau, sans montrer encore de tendance dans un sens ou dans l’autre. Pour la construction, cette stagnation sur tranche avec une situation nationale bien plus dégradée, les défaillances s’y aggravant au fil de l’année 2009.
Nord qui pleure, sud qui rit
La divergence nord-sud continue de s’agrandir. Toujours sur janvier-août, la Haute-Corse voit ses défaillances progresser de +20 % par rapport à 2008, alors qu’en Corse-du-Sud, la situation est nettement plus calme, avec seulement +2 %.