On m’a signalé l’existence d’une note sur le blog l’éco buissonnière sur le site du Monde traitant l’ « affaire BNP », dont j’ai parlé avant-hier, et on m’a demandé ce que j’en pensais.
Et bien, j’avoue qu’elle m’inspire bien moins que les autres lecteurs, au vu du flot de commentaires.
Dans l’ordre :
- le premier paragraphe, pas d’info éco ;
- le deuxième, « Celle-ci est pourtant scandaleuse et très vraisemblablement contraire aux règles européennes concernant la libre circulation des personnes et des capitaux ». Ben je ne sais pas trop, rien n’oblige une banque à prêter à des ressortissants étrangers fussent-ils de l’espace économique européen. D’ailleurs une banque a le droit de choisir ses clients. Le marché de la banque de détail est encore très peu intégré au niveau européen et c’est d’ailleurs un chantier jugé prioritaire pour la BCE et la Commission.
- Encore au deuxième, « L’argent de Bruxelles pour venir en aide aux agriculteurs corses oui, pas question pour autant d’accepter les règles du jeu européennes quand elles ne conviennent pas: on appréciera la logique ». Et bien, il suffit de la demander aux pêcheurs français, par exemple. Et puis combien les agriculteurs corses touchent-t-ils de la PAC. Pour ceux que ça chiffonne, commencez par lire le PDRC, notamment page 10 et 11.
- Voilà, un blog qui apporte « un regard décalé et si possible impertinent sur l'actualité économique » mais ne se base pas sur des faits. Car après tout, c’est vrai combien coûte la Corse ?
- Au troisième, « Que certains Corses éprouvent des difficultés face à l’envolée des prix de l’immobilier provoquée par l’engouement des non-Corses pour leur île est une réalité ». D’accord, mais est-ce vraiment la vraie réalité vraie ? Pas d’arguments et de faits encore.
- Enfin, « Mais sauf erreur, n’est-ce pas les propriétaires -corses - des terrains qui bénéficient de cette manne ? De même que ce sont eux qui bénéficient de l’engouement pour la Corse pour proposer des locations estivales à des prix très élevés -dictés par le marché- au détriment éventuellement de Corses aux revenus modestes habitant sur le continent et qui, du coup, ne peuvent plus retourner sur l’Ile de Beauté. Bref, la rationalité économique des journées de Corte laisse pour le moins à désirer. » Ben oui mais, qui profite des locations ? J’admets volontiers que ce sont majoritairement des Corses, mais je ne peux le prouver, comme je ne peux dire de quel niveau de « manne » on parle (millions, milliards d’euro ?), si elle est concentrée ou pas, ni même comment le marché des résidences locatives saisonnières impactent les marchés locatif résidentiel et vente.
Au final, ni fait, ni à faire.
Et bien, j’avoue qu’elle m’inspire bien moins que les autres lecteurs, au vu du flot de commentaires.
Dans l’ordre :
- le premier paragraphe, pas d’info éco ;
- le deuxième, « Celle-ci est pourtant scandaleuse et très vraisemblablement contraire aux règles européennes concernant la libre circulation des personnes et des capitaux ». Ben je ne sais pas trop, rien n’oblige une banque à prêter à des ressortissants étrangers fussent-ils de l’espace économique européen. D’ailleurs une banque a le droit de choisir ses clients. Le marché de la banque de détail est encore très peu intégré au niveau européen et c’est d’ailleurs un chantier jugé prioritaire pour la BCE et la Commission.
- Encore au deuxième, « L’argent de Bruxelles pour venir en aide aux agriculteurs corses oui, pas question pour autant d’accepter les règles du jeu européennes quand elles ne conviennent pas: on appréciera la logique ». Et bien, il suffit de la demander aux pêcheurs français, par exemple. Et puis combien les agriculteurs corses touchent-t-ils de la PAC. Pour ceux que ça chiffonne, commencez par lire le PDRC, notamment page 10 et 11.
- Voilà, un blog qui apporte « un regard décalé et si possible impertinent sur l'actualité économique » mais ne se base pas sur des faits. Car après tout, c’est vrai combien coûte la Corse ?
- Au troisième, « Que certains Corses éprouvent des difficultés face à l’envolée des prix de l’immobilier provoquée par l’engouement des non-Corses pour leur île est une réalité ». D’accord, mais est-ce vraiment la vraie réalité vraie ? Pas d’arguments et de faits encore.
- Enfin, « Mais sauf erreur, n’est-ce pas les propriétaires -corses - des terrains qui bénéficient de cette manne ? De même que ce sont eux qui bénéficient de l’engouement pour la Corse pour proposer des locations estivales à des prix très élevés -dictés par le marché- au détriment éventuellement de Corses aux revenus modestes habitant sur le continent et qui, du coup, ne peuvent plus retourner sur l’Ile de Beauté. Bref, la rationalité économique des journées de Corte laisse pour le moins à désirer. » Ben oui mais, qui profite des locations ? J’admets volontiers que ce sont majoritairement des Corses, mais je ne peux le prouver, comme je ne peux dire de quel niveau de « manne » on parle (millions, milliards d’euro ?), si elle est concentrée ou pas, ni même comment le marché des résidences locatives saisonnières impactent les marchés locatif résidentiel et vente.
Au final, ni fait, ni à faire.